Driss te parle d’humour.

Bel RTL propose depuis un an et demi déjà une série de podcasts. Derrière ces contenus se cachent des talents, des auteurs passionnés, connus de nos antennes… ou pas ! Driss Abahous, Business Development Manager Diversification au sein de notre régie IP est également passionné d’humour et plus particulièrement de spectacles humoristiques.

Il propose, chaque semaine, un podcast pour découvrir ou redécouvrir la performance d’un artiste.

« Mon père a tenté sa chance sur les planches quand je devais avoir 9-13 ans. Il n’était donc pas rare que je m’endorme dans les coulisses et que je finisse la soirée avec toute « la troupe ». Je ne pense pas être un animateur dans l’âme mais j’aime à penser que c’est de mieux en mieux. » 

Mon père a tenté sa chance sur les planches quand je devais avoir 9-13 ans. Il a écrit et présenté 3 one-man-shows. Il a décroché le prix du Jury à Avignon, et s’est même retrouvé à collaborer ponctuellement avec RTL en proposant une mini-chronique dans une émission d’Hervé Meillon. Il officiait au Comiqu’Art à Bruxelles et il m’emmenait souvent avec lui. Il n’était donc pas rare que je m’endorme dans les coulisses et que je finisse la soirée avec toute « la troupe ».

À l’époque, je n’y comprenais pas grand-chose, mais je me baladais entre les chaises et j’ai été bercé par les fous rires de Marc Herman, Alil Vardar, David Samin, Momo, Richard Ruben, Pol Guy, Renaud Rutten, Michael Dufour et tous ceux qui essayaient de se faire un nom à l’époque.

Un soir, nous étions même revenus à la maison avec un jeune humoriste ainsi que ses 2 frères que nous avions hébergés car ils n’avaient pas d’endroit où loger après sa représentation au café-théâtre. Ce jeune inconnu interprétera 5 ans plus tard le rôle de « Numérobis » dans un film qui n’a visiblement pas trop mal marché.  

Depuis, j’ai toujours suivi les humoristes de près. J’ai été très vite attiré par les spectacles français et le stand-up américain qui me correspondaient plus que ce qui se faisait en Belgique à l’époque.

Je passais des soirées derrière mon écran de PC à la recherche de la petite pépite. Le truc qui allait faire rire mes potes. Depuis lors, j’ai toujours été, dans mon groupe d’amis, celui qui faisait découvrir des humoristes.

Je ne pense pas être un animateur dans l’âme. Je suis beaucoup plus à l’aise avec des gens autour de moi que seul face au micro. D’ailleurs ça se ressent dans mes vidéos/podcasts, si vous me connaissez, le naturel n’y est pas encore. C’est un peu trop « robotique » à mon goût mais j’aime à penser que c’est de mieux en mieux.  

J’ai également lancé ma chaine Youtube il y a un an et elle compte un petit 3000 abonnés. Cela peut paraitre peu mais le nombre n’a jamais été mon objectif.

J’ai toujours voulu adresser un public « aficionados de l’humour » qui aime en apprendre sur les mécaniques qui se cachent derrière les succès de certains spectacles.

Et puis j’en ai d’autres, plus confirmés, qui me suivent comme Dan Gagnon, Cyril Etesse, Marina Rollman, Baptiste Lecaplain, etc. J’ai été remercié par François Rollin, Keiron ou encore Lamine Lezghad. Et pour clôturer, j’ai même été recommandé par Kyan Khojandi et Flober sur leurs propres chaînes !

À ce moment-là, que demander de plus ? »

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